Jardin Kolb
Partie de X 226 (Blondel) – de O 868 (Blondel) puis de section 33 parcelle 25 (cadastre)
Plan-relief de 1725 (Musée historique). Îlot au milieu duquel se trouve le jardin séparé en deux par une cloison. La rue du Jeu-de-Paume se trouve sur la gauche, le quai des Fleurs sur la droite.
L’îlot sur le plan Blondel (plan de l’existant, ADBR, 1 L Plan 5)
Tel qu’il existe au XVIII° siècle, le jardin provient de la réunion de deux propriétés en 1703, celle à l’ouest étant décrite à la notice du 1, rue de la Massue.
Au XVII° siècle, la partie sud du jardin coté 226 au plan Blondel (1765) et le jardin 233 forment une propriété avec la maison 211 qui donne sur le quai des Fleurs (actuel 68, rue de Zurich). Une vente en 1703 sépare de cette propriété le jardin 233 et la réunit à deux maisonnettes donnant dans la rue de la Massue (cote 226). La description donnée en 1703 (trois maisons, une maison avant, une maison du milieu et une maison arrière avec leur sol, deux petites cours, grange, écurie, pressoir dont l’avant donne sur le quai et l’arrière sur le communal appelé quartier des Souabes) ne permet pas d’établir si les bâtiments le long de la future rue du Jeu-de-Paume (cotes 227 à 230) existent déjà. Le propriétaire agrandit le terrain en achetant un terrain à l’arrière de la maison cotée 213 et vend en 1715 la maison sur le quai. D’après l’inventaire Kauffmann de 1716, la propriété comprend trois petites maisons ainsi qu’une écurie, une remise, un jardin et un pavillon. Le plan-relief de 1727 représente bien trois ensembles de bâtiments : à l’ouest les deux petites maisons (ensuite 1 et 3 rue de la Massue, au milieu de l’image, à l’arrière de deux arbres), au nord le bâtiment à l’arrière de la maison revendue (68 rue de Zurich) et au sud les bâtiments le long de la rue du Jeu-de-Paume (bâtiment 227 à 229 et grange 230). La séparation au milieu du jardin doit représenter la limite entre la partie occidentale acquise en 1693 et la partie orientale en 1703.
Les propriétaires suivants vendent en 1738 la grange (cote 230, futur 17 rue du Jeu-de-Paume) puis en 1746 le bâtiment adjacent (227 à 229, futurs 5 rue de la Massue et 13, 15 rue du Jeu-de-Paume). Il en résulte la disposition que représente le plan Blondel (parcelle X 226) : une maison (en fait un bâtiment en deux parties, 1 et 3 rue de la Massue) derrière laquelle se trouvent un jardin et des bâtiments accessoires vers le nord-est. Jean Georges Erhard se sépare des deux maisons rue de la Massue en 1793 avant d’acquérir en 1798 la grange (cote 230) et la partie septentrionale du jardin (233) puis en 1803 la maison (211) sur le quai, en reconstituant en particulier la disposition de 1703. Le terrain est cultivé en jardin comme en témoignent nombre de locations. La famille Kolb y exploite aussi une presse à tabac en 1724, manifestement dans les bâtiments accessoires vers l’est.
Limites de la propriété au cours du XVIII° siècle
Voir ensuite 1, rue de la Massue, 3, rue de la Massue, 5, rue de la Massue.
mars 2021
Sommaire
Relevé d’actes
Récapitulatif des propriétaires
La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1793. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Benoît Hirt, jardinier, et (1557) Madeleine von Eckwersheim, d’abord (1551) femme d’André Knecht, (1563) Ursule Beck, veuve du jardinier Grégoire Schœllhammer puis (1578) Catherine Voltz, remariée (1590) avec le jardinier Georges Schultheiss – luthériens | ||
1608 | h | Georges Schultheiss, jardinier, et (1590) Catherine Voltz veuve de Benoît Hirt – luthériens |
1650* | h | Georges Schultheiss, jardinier, et (1636) Marie Voltz, remariée (1660) avec le jardinier Jean Lix – luthériens |
1670* | h | Jean Voltz, jardinier, et (1661) Catherine Schultheiss puis (1677) Catherine Schwing – luthériens |
1693 | v | André Kauffmann, assesseur de police, greffier au bureau des taxes et (1680) Esther Mollinger – luthériens |
1717 | h | Jean Henri Leydecker, marchand, et (1709) Anne Salomé Kauffmann – luthériens |
1721 | h | Jean Daniel Kolb, docteur en médecine, et (1703) Esther Kauffmann – luthériens |
1762 | h | Jean Daniel Kolb, secrétaire en chef du bureau des deniers patrimoniaux, et (1739) Marie Charlotte Pin – luthérien converti et catholique |
1762 | v | Jean Georges Erhard, horticulteur et (1759) Salomé Strewé – luthériens |
1792 | h | Jean Georges Erhard, horticulteur et (1791) Anne Marie Schwing – luthériens |
Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1717, 600 livres en1726 (deux bâtiments), 600 et 300 livres en 1787
Locations
1706, (grange) Abraham et Hertz Wolff juifs
1732, (jardin) Jean Strœhlin, ancien assesseur au Sénat et directeur du grenier à sel
1737, (jardin) Pierre Joly, manant et jardinier, et Charlotte Doron
1745, (jardin) François Leclerc, manant et jardinier, et Françoise Durcet
1751, Jean Jacques Listenmann, tisserant en lin, et Marie Madeleine Martzolff
Livres des communaux
Les héritiers du jardinier Benoît Hirt sont propriétaires de plusieurs immeubles entre le rempart et les ponts couverts : un jardin et une grange à côté de laquelle se trouve une maison occupée par le journalier Georges Lux, une autre maison et une troisième maison occupée par la veuve du baigneur Mathias Wendling
1587, Livre des communaux (VII 1450)
(f° 484-v) Beÿ der Obern gedeckten Prucken. hinder der Rinckmauren, vnd daselbs wider in die Krauttenaw hinein.
Benedict Hürtten selligen des Garttners Erben haben hinden ane Ihrem Gartten ein Von grundt auff gemaurt Profeÿ iiij schu breÿt, ij schu herauß, bessert iiij ß d.
Vnd haben diselben Erben auch weÿters Vor Jhrer Scheuren daselbs Hinden ein hauffen mit mist vff dem allmendt ligen, bessern für den Mist iiij ß d
(f° 485) Beÿ der Obern gedeckten Prucken. hinder der Rinckmauren, vnd daselbs wider in die Krauttenaw hinein.
Die gemelten Erben haben neben diser Schewren auch ein Hauß, da Georg Laux der Taglöhner Innen sizt, derselb Georg Laux hatt vor dem Hauß ein Schweinstall v schu lang, iiij schu herauß, bessert für den Schweinstall, ij ß d.
Georg Laux hatt auch ein heüfflin Wellen alda vff dem Allmendt ligen, bessert für die Wellen, j ß d.
(f° 485) Krauttenaw hinein.
Mehrgedachte Benedict Hürtten selligen Erben haben dabeÿ aber ein Hauß, daran ein Wettertach L schu lang i+ schu herauß, bessert für das Wettertach, iiij ß d.
(f° 485) Beÿ der Obern gedeckten Prucken. hinder der Rinckmauren, vnd daselbs wider in die Krauttenaw hinein.
Dieselben Erben haben neben disem auch ein Hauß, da Mathis Wendlings des Baders selligen Wittwe Innen wohnt, daran ein Schweinstall v schu lang, v schu herauß, bessert der Schweinstall, ij ß d.
1562, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 210
(Partie correspondant au Jardin Voltz) Le gourmet Jean Hahn doit 18 sols pour un sol de maison dans le quartier dit la Mare aux canards derrière Saint-Catherine. La rente passe ensuite à Valentin Karcher puis au receveur de Saint-Marc qui la détient toujours en avril 1627
Hinter Sanct Catharinen an der Entten letze
Item xviij d. gibt Claus Han der weÿnsticher von Einer hoffstatt neben der vorgeschriebener hoffstatt, gibt Jetz Veltin Karcher.
Jetz S Marx schaffner
(rub.) St. Marx noch 9 ß d. 3. April 627
Neü 230.
1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 430
La même rente passe ensuite à Georges Schultheiss, à Georges Lix puis à Jean Voltz
Geörg Lix, Zuuor Görg Schultheiß soll gemeiner Statt Vermög Almendbuchs fol. 26.b Jahrs vff Martini 11 ß 6 d (1668. I°)
Georg Lix von güetern in Knoblochsaw pag. p.ce 24 vff Martini 1668. I°
(…)
Idem, vom hauß in Crautenaw, Jahrs Vf Martini, 6 ß
[in margine :] Hanß Voltz
Ext. 52
Alt. D. f. 210
New fol. 283
1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 283-v
La rente de Jean Voltz, reportée au folio 62 du même registre, passe à André Kauffmann
Hannß Voltz in Crautenaw, soll vom Allmend Graben im Schweichkhoff, vff Michaelis 5 ß
St. Zinßb. p. 337
dieser allmend find. sich nicht mehr
Ferner vom Hauß in der Crautenaw vff Martini, 6 ß
St. Zinßb. p. 430
vide hievornen fol. 62.
Jetzt Herr Andreas Kauffmann
Préposés au bâtiment (Bauherren)
1703, Préposés au bâtiment (VII 1380)
Les préposés autorisent André Kauffmann qui vient d’acquérir une partie du jardin Voltz à déplacer les ouvertures entre les bâtiments, d’une part en ouvrant une communication entre la partie qu’il possédait déjà et la nouvelle, d’autre part en supprimant la communication de la partie acquise et de celle que conservent les vendeurs.
(f° 161) Dienstags den 24. Ejusdem [Julÿ 1703] Herr Andreas Kauffmann pto. Zusammen brechung 2. haüßer – Augenschein eingenommen in Herrn Andreæ Kauffmann, jetzmahligen dreÿers in dem Umbgeld, in der Krautenaw an der Entenletz gelegenem Gartten, alwo Er angezeigt daß Er das daran gelegene, in einem Vorder: und hinder hauß auch einem hoff bestehende hauß von herrn Johann Voltzen E.E. Kleinen Rahts alten Beÿsitzern erkaufft hätte und gesinnet wäre die diehlenwand sampt der in deren mitten stehenden bawfälligen alten hohen Schewren, welche seinen Gartten und den Voltzischen hoff unterscheidet, und der Statt Werckmeister abmeßung nach 126. schuhe lang ist, gäntzlichen hinweg brechen Zulaßen, Alldieweilen es aber, wie Er berichtet worden seÿe, nicht erlaubt Zweÿ häußer ohne erlaubnus Mghh. Zusammen brechen und in eines Zuverwandlen, alß wolte Er ane statt dieser diehlenwandt und Schewren, welche den Voltzischen hoff und Gartten anietzo unterscheidet, nicht allein das gegen dem Wahl Zustehende Voltzische hinder hauß, alwo der hoff 76. schuhe breit ist, mit einer diehlenwand gantz separiren sondern auch dem an dem Vordern hauß an diesem hoff sich befindlichen Schopff, alda der Hoff 70. schuhe breit ist, umb die communication zwischen* dem Voltzischen Vordern hauß und seinem Gartten völlig abzuschneiden, Zumauren und also disen hoff zu einem Gartten, Zurüsten und seinem Gartten incorporiren laßen, Wor durch dann in ansehung auß Zweÿen häußern aniezo dreÿ gemacht würden, Gemeiner Statt interesse nicht geringert, sondern Vielmehr Vermehret würde, Verhoffte derowegen Mghh. werden in erwegung dieser umbständen Ihme in seinem Verlangen umb soviel desto ehender gnd. Zu willfahren geneigt sein, darumb Er dann underthänig angesucht haben wolte. Erk. Würdt dem herrn Imploranten in seinem begehren Wann Er solches alles Vorgebrachter maßen ins Werck setzen würd, Willfahrt.
(Traduction) Mardi le 24 juillet 1703. Le sieur André Kauffmann, communication de deux maisons – Descente sur les lieux à la Krutenau lieu dit la Mare aux canards dans le jardin d’André Kauffmann, l’un des trois au bureau des taxes, lequel a déclaré qu’il a acquis de l’ancien assesseur au Petit Sénat sieur Jean Voltz une maison composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment arrière et d’une cour. Il est intentionné d’abattre entièrement la cloison en planches et la haute grange délabrée qui sépare son jardin de la cour Voltz et mesure 126 pîeds de long d’après les experts de la Ville. Comme on lui a dit qu’il était interdit de réunir deux maisons sans la permission du Magistrat, il expose qu’il souhaite remplacer la cloison en planches et la grange qui le séparent actuellement du jardin Voltz non seulement en établissant une cloison en planches vers la maison arrière Voltz face au rempart, où la cour a 76 pieds de long, mais aussi en murant la grange qui se trouve contre la maison avant dans cette cour, où celle-ci a 70 pieds de large, ce qui supprimera toute communication entre la maison avant Voltz et son jardin, et donc convertir cette cour en jardin en le réunissant à son propre jardin. Comme il en résulterait qu’il y aurait trois maisons au lieu de deux actuellement, ce qui loin de porter préjudice à la Ville augmenterait ses revenus, il espère qu’étant donnée la situation le Magistrat accédera d’autant plus volontiers à sa demande qu’il soumet avec déférence. Décision, accord est donné au pétitionnaire, dans la mesure où les transformations correspondent à ce qu’il a exposé.
1736, Préposés au bâtiment (VII 1397)
(f° 27) Mittwochs den 4. Aprilis 1736. Fr. Ahlingerin – An Herrn Dr. Johann Daniel Kolben Wittiben Scheür in der Krautenau beÿ dem frantzösischen Hospital, hinder welcher ein Klein Allmend Plätzel neben fraw Ahlingerin der garten fraw garten sich befindet, welches fraw Ahlingerin, weilen es allein Zum Unflat dienet, und ohnleÿdentlichen Gestanck Verursachet, gegen Verzinßung einzuzäunen begehret, Weilen aber fraw D. Kolbin eine hinderthür in besagter Scheür hat, welche durch die einzäunung Versperret und Unbrauchbar Gemacht würde.
Mercredi 4 avril 1736. Dame Ahlinger – A côté de la grange qui appartient à la veuve du docteur Jean Daniel Kolb à la Krutenau près de l’hôpital militaire, le petit terrain communal qui jouxte le jardin de l’horticultrice Ahlinger dégage une odeur pestilentielle du fait qu’il sert de dépôt d’immondices, la dame Ahlinger demande l’autorisation d’enclore ce terrain. Comme la grange de la dame Kolb a une porte arrière que la clôture condamnerait et rendrait impraticable [on lui oppose un refus].
Description de la maison
- 1716 (billet d’estimation traduit) La maison au quartier des Souabes comprend deux bâtiments accessoires et un puits, en outre une autre maison au quartier des Souabes comprenant un bâtiment accessoire, un puits et une cour, le tout estimé à la somme de 1 000 florins
- 1726 (billet d’estimation traduit) La maison au quartier des Souabes comprend un bâtiment accessoire, plusieurs poêles, chambres dont l’une pour les logements militaires, quatre vestibules avec leur fourneau et leur évier, des presses à tabac, remise, resserre à grains, pavillon d’été, petite chambre, petite cuisine, serre, cave, remise accessoire, puits et deux abreuvoirs, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
- 1787 (billet d’estimation traduit) La maison au quartier des Souabes comprend une serre, deux poêles, deux cuisines, une remise dont l’étage comprend plusieurs chambres, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est solivée, le jardin entouré d’une clôture en lattes, le tout estimé avec le puits à la somme de1 200 florins
Une deuxième maison au quartier des Souabes comprend trois poêles, trois cuisines, une écurie surmontée de trois chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave solivée, estimé à 600 florins
Relevé d’actes
Propriétaire de plusieurs immeubles (voir ci-dessus, le Livre des communaux) Benoît Hirt épouse en 1557 Madeleine, veuve d’André Knecht
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 58)
XXVIII Novembr. I. Dnica Adventus An. 1557. Benedictus Hirt, Magdalena vidua Knechts Andres, celebrarunt nuptias 6. Decembris (i 61)
André Knecht épouse en 1551 Madeleine, fille d’Urbain von Eckwersheim
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 83)
1551. XVIII Januarÿ. Andreas Knecht, Magdalena Urbanus von Eckenwersh. dochter, I. t* 25 Januarÿ, 27. Januarÿ celebrarunt nuptias (i 126)
Benoît Hirt se remarie en 1563 avec Ursule Beck, veuve du jardinier Grégoire Schœllhammer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 67-v, XII)
1563. außgeruffen Doîca Quinquagesima den 21. tag feb. Benedict Hirtt wittwer, Ursula Beckin, Gregorius Schellhammers des garttners verlaßene wittwe. Celebrarunt nuptias calendis martÿ (i 157)
Le jardinier Benoît Hirt se remarie en 1578 avec Catherine, fille de Jean Voltz, jardinier au quartier des Charrons
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 88)
1578. Benedictus Hirtt und Catharina Hans Voltzen dochter. den 3. Junÿ (i 45)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 93)
1578. Am Sontag Trinitatis. Benedict Hirt ein garttner, Catharina Hans Voltzen eines gartners vnder den wagnern tochter. Confirmatio apd. D. Aureliam (i 197)
Veuve, Catherine (Voltz) se remarie en 1590 avec le jardinier Georges Schultheiss
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 101, n° 9)
1590. Dominica Quinquagesima. Georg schultheiss (natus aô 67) ein gartner, Erhardt Schultheissen selig. Son vnd Katharina, Benedict Hürt des gartners selig. nachgelaßene Witwe. Confirmatione 17 Martÿ (i 224)
Le jardinier Louis Hirt vend à son beau-père Georges Schultheiss un quart de trois maisons, de deux cours ainsi que l’écurie, la remise à pressoir et le jardin, le tout clos de murs. Les trois autres quart appartiennent à ses frères et sœurs Jean, Catherine et Benoît.
1603 (ut spâ [10 Januarÿ]), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 20
Erschienen Ludwig Hirt, der Garttner Hat mit beÿstandt Michel Baltners Vischers vnd Jacob Keck Gartners seiner geweßener geschworner Vögt
In gegensein Georg Schultheÿßen des Jungen seines Stiefvatters (verkaufft)
den viertdten theÿl Ime für unvertheÿt gepürende ane dreÿen Heüßern einem vordern mitteln vnd hind.n, mit Iren hoffstätten, Zweÿen Hoffen, Scheur, Stall, Trott Trottauß v Gartten mit einer steinin Mur gerings vmb faßt, mit allen and.n Irer gebeuwen gelegen Inn d. voorstatt In Cruttennauw, Zwüsch. den 2. gedeckten brucken, einseitt neben Benedict Hirten Wittwe, and.seitt Zum theil Matthys Rothen erben vnd Zum theÿl Hans Bortten Oberzoller Im Zollkeller stoßend hinden vff die Entenletz, daran die vbrige 3. 4.theyl Hansen Catharina vnd Benedicten des V.kheuffers geschwüsterd. Zustendig, davon gnd samehafft vj ß d gelts, das halbtheil vff Johannis Baptistæ Vnd das vbrig halbtheyl vff der h. Weÿhenachten tag fallend, d. Armen weÿßen Kinder Zzu Straßburg hierzu Inn hauptgutt für ix lb d, gerechnet, Vnd sindt auch Wyters v.hafft für Lxxix lb xvj ß iiij d Adam Lützelstein Metziger, Wann mann dise Summ in Künfftigen begeren würdt, Ist man dieselbe schuldig sambt den Zins Zuerlegen, So dan auch Wÿters v.hafft für Lxxix lb xvj ß Salome Hirtin, Clauß Schmidts haußfrauwen Zubezalen, Wan mans begeren würdt, Mehr für 200 guld. St. W. der Visch. Zunfftstuben, wan Sie deßelbig. hauptguth In künftigen begeren würdt, Ist man. Mehr für Zehen guld. gelts vff Johannis Baptistæ abloßig m ij C fl. SW d. Vischer Zunfftstuben, Wann man dieses hauptguth In künfftigen begeren Würdt, Ist mans schuldig Zuerlegen, Sunst für freÿ ledig vnd eÿgen, & alles Recht & der Khauff vber die beschwerd. daran d . Kheufer Zum vierden theül wie vorsteth gewissen, bescheh. vmb 207 pfund
(Vber die gantze Behausung ist sammenthaft d. Kauf xj C lb vnd ein vierdter theil thut ij C Lxxv lb d)
Jean Hirt vend à son beau-père Georges Schultheiss un quart des biens décrits dans la vente passée l’année précédente
1604 (vt spâ [xxj Nouemb.]), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 329-v
Erschienen hannß Hirt der gartner hatt für sich verkaufft
Georg Schultheÿß dem Jüngern gartenmann seinem Stieffuatter
ein vierdentheyl für unvertheÿlt vonn dreÿen heüßern uide in prot. 1603. f° 24. darin vermeld* daran ein Vierdetheyl dem Keuffer Inne vnd die vbrige Zwen vierdtetheyl Catharinen vnd Benedicten des verkheuffers geschwisterd. Zustendig, der khauff bescheh. für 206 pfund Eilff schilling Zehn pfenning So bar bezalt
hiebey geweßen Michell Betschner vischer V Jacob Keck gartner des verkheuffers bitzer geweßen Abe* garttner* vogt
Trois des enfants et héritiers de Benoît Hirt l’aîné vendent au jardinier Georges Schultheiss deux quarts restants
1608 (xxiij. Decembris), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 375-v
Erschienen Benedict Hirt garttner In Krutenaw, für sich selbst, So dann Ludwig Hirt, als geschworner Vogt Catharinen seiner schwester wÿland Benedict Hirten des Eiltern selig. dochter Mit beÿstand hannß Hirten Ires bruders
verkaufft Georg Schultheÿß gartnern Ime
Zweÿ viertdtheÿl bemlt. geschwisterden für unvertheilt gebürend vonn v ane dreÿen heüßern einem vordern mittlern v hindern mit Ir hoffstatten Zweÿen hofflin Ihren Stall Trott Trottuß v Gartten mit einer Steinen Muren gerings vmb vmbschlisst Sonst allen andern der gebeu geleg. Inn der voorstatt Zwüschen den Zweÿen gedeckt brucken einseÿt neben dem Keuffer die andersyt Mathys Rothen selig. erb. v. Zum theil Dietrich Conde gartenmann stoßend hind. vff die Enten letz daran die vbrig Zweÿ vierdtheyl dem Kheuffer Ime Zuständig davon gd samehafft vj ß d gelts die halbtheyl vff Johannis Baptistæ V die dreÿ halbtheyl der heylig. Weÿhenachten tag fallend d. Armen weÿßen Kind. Inn hauptgutt für ix lb d, Mehr 10 guld. gelts vff Johannis Baptistæ abloßig m 200 guld. SW d. Vischer Zunfftstuben (…) So dann wyther verhafftet für j C Lix lb xij ß von d bemlten Kheuffer, Sunst für freÿ ledig vnd eÿgen, & alles Recht & der Khauff bescheh. vber die beschwerd. für iiij C xiij lb
Les contribuables inscrits au Livre des communaux sont ensuite Georges Schultheiss, Georges Lix puis Jean Voltz
Georges Schultheiss le jeune épouse en 1585 Marie, fille du jardinier Benoît Hirt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 43-v, IX)
1585. Item [Am Sontag Reminiscere] Jerg Schultheiß der Jünger Jergs Schultheißen des Eltern Sohn ein gartner, Jfr. Maria Benedict Hirten des gartners tochter. Confirmatio facta die oculi die 15 martÿ (i 255)
Fils d’Erard Schultheiss, le jardinier Georges Schultheiss épouse en 1636 Marie, fille du jardinier David Voltz
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 99)
Annus MDCXXXVI (1636) den (-) St. Aurel: Georg Schultheiß der gartner Erhart Schultheißen sohn, J. Maria David Voltzen des gartners tochter (i 52)
Marie, veuve de Georges Schultheiss épouse en 1660 le jardinier Jean Lix le jeune
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 125, n° 7)
Annus MDCL (1660) Georg Lix der jünger Georg Lixen deß gartners sohn, Maria Georg Schultz. deß gartners wittwe, 23. April Zu St. Aurel. (i 65)
Fils du jardinier David Voltz, Jean Voltz épouse en 1661 Catherine Schultheiss, fille de Georges Schultheiss (ou Schultz)
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 140)
Anno 1661. Dienst. den 22. Januarii Zu St:. Aurelien, Hans Voltz der Gartner, dauid Voltzen des Gartners Ehelicher Sohn, Und Jfr. Catharina, Georg Schultzen des Gartners, nachgelaßene Tochter (i 73)
Jean Voltz se remarie en 1677 avec Catherine, fille du jardinier Abraham Schwing
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 127, n° 38)
1677. Dominic. 24. et 1. Adventus. Hr. Johannes Voltz der Gartner undt Burger allhier Zunfftmeÿster auff der Gartner Stuben, Jungfr. Catharina, Hr. Abraham Schwingen des Gartners undt Burgers alhier ehel. Tochter (i 83)
Jean Voltz meurt en 1705 en délaissant six enfants de son premier mariage et cinq du deuxième. La succession comprend une maison au Faubourg blanc et la propriété à la Krutenau indivise avec ses enfants du premier lit. La masse propre à la veuve est de 198 livres, la masse propre aux héritiers de 4 820 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 951 livres, le passif à 2 386 livres
1705 (17.6.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 13) n° 422
Inventarium über deß Ehrenvest und Weißen Herrn Johann Voltzen geweßenen Garthners in Krauthenauw und alten Kleinen Raths Verwanthen auch burgers zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1705. – nach seinem dienstags den 17.ten Maÿ Instehend. 1705.sten Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben hinder ihme Zeitllichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Hernach benamster des abgeleibten herren seeligen ab intestato rechter Erben ersucht und befunden, durch die Ehren und tugendsahme fraw Catharinam Voltzin gebohrne Schwingin die wittib, mit assistentz des Ehrenvest und Weisen herrn Johann Drenßen garthner under wagnern und alten kleinen raths verwanthen auch burgers Zue Straßburg ihres geschwornen vogts – So beschehen in Wohlgedachter Statt Straßburg mittwochs den 17.ten Junÿ Anno 1705.
Der abgeleibte und in Gott ruhende Herr Johann Voltz seeliger hat ab intestato Zue Erben verlaßen, 1. die Tugendsahme Aureliam Diehlin gebohrne Voltzin des Ehrengeachten Georg Diehlen Garthners in Krauthenauw und burgers zu Straßburg Ehefrauw, 2. den Ehrengeachten Daniel Voltzen garthner under wagnern und burgern zue Straßburg, 3. die Tugendsahme Catharinam Wölffin gebohrne Voltzin deß Ehrsammen hannß Wolffen Garthners und burgers allda Ehefrauw, 4. die Tugendsahme Mariam Fießelin gebohrne Voltzin deß Ehrengeachten Anthoni Füeßels Kupfferschmidts und burgers daselbsten Haußwürthin, 5. den Ehrsamen und bescheidenen hannß Voltzen garthner underwagnern und burgern Zu Straßburg, 6. die Tugendsahme Margaretham Rencherin gebohrne Voltzin, deß Ehrengeachten diebold Rencher Garthners und burgers daselbsten Ehegattin, dieße sechs des abgeleibten herrn seeligen in Erster Ehe mit weÿland der Ehren und tugendsamen frauwen Catharinæ Schultzin seelig ehelich erzeugte zwen Söhn und vier döchtern,
7. die Tugendsame Barbaram Dörfferin gebohrne Voltzin, des Ehrengeachten Johann Dörffers Küeffers und fürn bloch machers auch burgers Zu Straßburg Ehegattin, 8. 9. 10. 11. Daviden, Susannam, Dorotheam und Abraham die Voltzen, so noch ledigen standts und mit dem Ehrengeachten herrn Michael Schwartzen Kupferschmidt und burgern Zue Straßburg bevögtigt, dieße fünff deß verstorbenen herrn seeligen in dießer letztern Ehe mit der Ehren und tugendsamen frawen Catharinæ Schwingin der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Zwen Söhn und dreÿ döchter, Alle Eilff deß in Gott ruhenden Herrn seeligen in erst und anderer Ehe erziehlte Kinder und nach todt ab intestato nechste Erben
Eÿgenthumb Einer behaußung (E.) Item hauß hoff hoffstatt Scheür Stall und Schopff mit allen Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg Vorstatt Under wagnern gegen der Garthner Underwagnern Zunft Stuben über (…)
Eÿgenthumb ahne einem garthen (E.) Item Ein siebender theÿl vor ungetheilt ahne einem garthen, so ungefehr 1 ½ viertzel groß geachtet in der Statt Straßburg vorstat Krauthenauw ohnfern dem frantzösischen Spittal, eins. neben herren Stephan Ambergers des ohlmanns hind. Erben, 2.seit neben herrn andreæ Kaufmann dem dreÿer des umbgelts, vornen auf der Straß und hinden auf das so genannten Schwaben ländel theÿls und theÿls auff vorgemeldten herren Kauffmann stoßend gelegen so ledig eÿgen und ist diese hiehero gehörige Siebend theÿl æstimirt vor 7 lb 10 ß. Die übrige 6/7.t theÿl seind deß abgeleibten seelig 6. Kindern Erster Ehe gehörig. Darüber sind beÿ gegenwärtiger Inventation Kein brieff befunden
Ergäntzung. der fraw Wittib vor unverändert in Ehestand gebracht und darinn geerbt und wehrender Ehe alienirt und abgegangen, auß dem über der frauw Wittib vor unverändert in Ehestand gebrachte nahrung durch weiland Herrn Christophorum Wilhelm Stromen Notarium auffgericht und den 25. Januarÿ Anno 1678
Krafft eines, von weÿland Margarethæ Heußin weÿland Simon Herrenbrendts deß Eltern geweßenen leinenwebers und burgers Zu Straßburg seelig hinderlaßener Wittibin nunmehr auch seeligen auffgerichteten Testamenti Nuncupativi hat dieselbe herrn hannß Voltzen dem jetzabgeleibten seeligen und deßen Ehefrawen (…) dero samptliche Verlaßenschafft dergestalten verschafft und vermacht (…) Item ist die fol: 14.b et seqq. beschriebene alhier auf der Elisabethen gaßen gelegener behaußung ahne Johann Forren den leinenwebern und Anna Ursulæ -ußin beede Eheleuth und burgere alhier verkaufft
Forma Hujus Inventarÿ, der Frawen wittib unverändert Guth und Zu vorderist hierbeÿ, Haußrath 24, Silber und geschmeÿd 7, Guldtene Ring 6, baarschafft 3, Schuld [biffé] 37, (laut Eheberedung) 37, Ergäntzung (139, abzuziehen 19, Rest) 119 lb, Summa summarum 198 lb
der Erben unverändert nahrung, Hausrath 85, Silber geschirr und Geschmeid 53, baarschafft 139, pfenningzinß hauptgüter 87, Eÿgenthumb einer behaußung 1137, Eÿgenthumb liegende veltgüther 1061, beßerung ane lehengüthern 74, ergäntzung (3360, abzuziehen 1141, Rest) 2219, Summa summarum 4858 lb – Schulden 37 lb, Nach deren Abzug 4820 lb
das Gemein und theilbaar Guth, Hausrath 91, Früchten 124, Blumen auff dem Kasten 124, Wein und Faß 67, blumen auf dem Veldte 235, Vÿhe 130, Schiff und geschirr zum acker und veltbauw gehörig 55, Hanff 64, Heuw Strohe und borßen* 24, Tüngung 1, Silber und geschmeid 4, baarschafft 88, Eigenthumb liegenden Veltgüthern 1511, beßerung ane lehengüthern 85, Schulden 466, Summa summarum 2951 lb-Schulden 2386, Nach deren Abzug 555
Conclusio finalis Inventarÿ 5584 lb
Les cohéritiers Voltz vendent trois maisons, deux cours, une grange, une écurie et une remise à pressoir et le jardin, à côté de la propriété de l’acheteur (ce qui correspond exactement à la description donnée en 1613). L’acheteur s’engage à ne pas construire de bâtiment vers le jardin que les vendeurs se réservent.
1703 ([5.7.] ut supra), Chambre des Contrats, vol. 576 n° 291
(1100) Aurelia geb. Voltzin Georg Dielen Gartners in der Krautenau haußfr., ferners Daniel Voltz Gartner unterw:, Item Cath: geb. Voltzin Hanß Wolffen G. U. haußfr:, Maria geb. Voltzin Anthoni Füßels kupferschmids haußfr., Hanß Voltz G. U., Item Marg: geb. Voltzin diebold Renchers G. U. haußfr: u. dann hr. Joh: Voltz Gartner in Krautenau
in gegensein S. T. Hn. Andreß Kaufmanns Assessoris im umgeld
Dreÿ häußer, ein Vorderes, mittleres, u. ein hintterhauß mit ihren hoffstätten, zweÿen höffen, Scheur, Ställ, Trotthauß u. allen anderen deren gebaüen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, nichts alß den daran stoßenden Garten, darvon außgenommen, allhier in der vorstatt Crautenau zwischen denen zwoen brucken einseit neben Hn. Stephan Amberger ohlmann, erstbesagtem Garthen u. einem allmend platz, anderseit neben Philipp Wund stroh schneidern, Joh: Philipp Fischern u. den Hn käufer selbst hinten aufs allmend Schwabenländel genant, vornen aufs wasser stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 6 ß bodenzinß auf Joh. Bapt: u. Weÿhn. dem waÿßenhauß allhier, Item 6 ß allmend geld auf Martini gemeiner Statt – Es haben auch die verkäufer sambt u. sonders verwilliget u. zugesagt, daß kein gebäu groß oder klein was nahmen es auch haben mögte, weder Von ihnen verk. noch von ihnen EE. u. nachkommen in obbesagten ihren Garten auf der seithen deß Hn. käufers Garten gesetzt u. gebauen werd., sonderen solche seith wie sie anjetzo ist zu erhaltung des Hn käufers Garthen freÿer luft auf ewige Zeithen jure servitutis verbleiben solle 1100 pfund
André Kauffmann acquiert une portion de la cour de Jean Philipp, son voisin vers le nord (parcelle Blondel X 213)
1704 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 577 n° 267-v
(4) Joh: Philipps, fischer [unterzeichnet] HP
in gegensein Hn Andreæ Kaufmanns, Dreÿers des umgelds
ein plätzlein von seinem Hoff in sein verk: Hauß in der Krautenau einseit neben Joh: Georg Schmid schuem: anderseit neben Philipp Wunden strohschneidern hinten auf den Hn. kaüfern stoßend gelegen, vier schue ins quadrat haltendt neben dem neuerbauten sommerhauß, welcher platz freÿ ledig u. eÿgen seÿe – umb 4 pfund
André Kauffmann loue une grange aux juifs Abraham et Hertz Wolff, tous deux frères
1706 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 448
hr. andreas Kauffmann E. Großen Raths beÿsitzer
in gegensein Abraham Wolff deß juden u. hertz wolffs deßen bruders [unterzeichnet] Abraham wolff jutt, ‘HRHBN’NYN
entlehnt, eine scheur in dem so genanten Schwabenländel auf ein jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1706 – um 37 lb
Les experts estiment les trois petites maisons à 47 livres et le jardin à 56 livres lors de l’inventaire dressé en 1716 après la mort de l’assesseur au Grand Sénat André Kauffmann.
Lors du règlement de la succession, Anne Salomé Kauffmann, femme du marchand de toile Jean Henri Leydecker rachète deux tiers de la propriété sise à la Krutenau
1717 (26.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 42) Joint au n° 38 du 23 nov. 1716
(Inventarium über Herrn Andreæ Kauffmanns, Eines Ehrsamen Großen Raths Gewesenen Wohlansehnlichen beÿsitzers und burgers zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft)
Abtheilung (f° 24) – Erschienen Fr: Ester Kolbin Gebohrne Kauffmännin mit beÿstand S:T: H. Johann Daniel Kolben, Med. Dris. Ihres Eheherrn, Und Fr. Maria Magdalena Kratzin Gebohrne Kauffmännin, mit assistentz Ihres Ehevogts H. Johann Sebastian Kratzen, Barbierers und Wundartzten, bekandten
in gegensein Ihrer Schwester frawen Annæ Salomeæ Leÿdeckerin, Gebohrner Kauffmännin, herrn Johann Heinrich Leÿdeckers deß Leinwathhändlers Ehelicher Haußfrawen
daß Sie deroselben Ihre Gehörige Zwo tertzen an denen in den Inventario fol. 54. 55. et 56. beschriebenen underschiedenen Kleinen Häußern, Wie Auch einer Scheür und Schopff, sampt dem darbeÿ Gelegenen Gartten und Garttenhäußlein, wie auch allen andern dero Gebäwen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, Gelegen in d. Statt Straßburg Vorstatt Crauttenaw in dem so Genandten Schwabenländlein Gelegen wie nicht weniger Allen im Gartten befindlichen und in die Vätterliche Verlaßenschafft Gehörigen Gewachßen, welche sich sowohlen im boden alß in Kästen und Scherben befinden, cedirt und übergeben haben – umb 2200 Gulden – Actum Straßburg den 26. Junÿ Anno 1717.
Fils de marchand, Jean Henri Leydecker épouse en 1709 Anne Salomé Kauffmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 158)
1709. Dominica II post Trinit. et Dominica III proclamati sunt H. Johann Heinrich Leÿdecker der handelsmann H Johann Heinrich Leÿdecker deß handelsmanns und Burgers allhier Ehl. Sohn Und Jfr. Anna Salome H. Andreas Kauffmanns E.E. Großen Raths Alten Beÿsitzers Ehl. Tochter. Copulti sunt Mittw. d. 19.ten Junÿ [unterzeichnet] Johann Heinrich Leÿdecker als hochzeiter, Anna Salome Kaufmännin als hochzeiterin (i 164)
Les Quinze nomment Jean Henri Leydecker courtier parmi quatre candidats le 17 novembre. L’élection a lieu avec l’assentiment du préteur royal puisqu’il faudrait nommer un catholique d’après l’alternative mais que tous les candidats sont luthériens. Jean Henri Leydecker présente le 18 novembre pour garant le docteur en médecine Jean Daniel Kolb (son beau frère) et prête serment le 9 décembre.
1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 407) Freÿtag d. 17. 9.bris 1724. – Heinrich Leidecker wird zum Mackler erwöhlt
Ober Kauffhauß Herrn laßen per me proponiren, Es seÿe bekandt daß die Anzahl der geschwornen Mackler besag Ordnung in Sechß persohnen bestehen solle, Selbige seÿn geweßen Johann Jacob Limburger, Joh: Ehrenmann, Johann Philipp Willborn, Joh: Conrad Wittich, Joh: Zengel undt Johann Seupel, Auß dieser Zahl seÿn aber schon in Verwichenem Frühjahr Johann Jacob Limburger gestorben, undt hätten sich an deßen stell nachfolgende Persohnen geschrieben gegeben 1. Johann Heinrich Leidecker, Handelßmann, 2. Bartholme Kolb, Handelßmann, 3. Gottfried Hempel vnd 4. Johann Georg Ehrenmann Schneider, Alle Vier Augspurgischer Confession.
Es seÿen aber Mghh. gehorsambst Zu berichten, daß die alternativ an einem Subjecto catholischer Religion, maßen besag Mgh. Protocoll de A° 1712. Johann Seupel Augspurg. Confession Zugethan der letzte so Zu dem officio eines Macklers erkoßen worden. Stehe also Zu Mghh. ob sie nun die Wahl vernehmen oder die Sach annoch einen Anstand geben wollen, Sie die Oberkauff hauß Herren Hätten weilen der persohnen nur Vier Keinen Außschuß machen wollen, jedoch vermeinten sie daß Leidecker der Tüchtigtste. In dem übrigen so hätte ein Mackler auch für 500. thaler Caution Zue stellen.
Herr Prætor Regius votirte hierauff, weilen nach so lange verfloßener Zeit Kein Subjectum so catholischer Religion Zugethan sich umb dieses officium angemelt, auch der handtlung daran gelegen daß wolches wieder ersetzt werde, so werde nun Zur wahl zu schreiten und für dieses mahl ein Subjectum Augspurgischer Confession doch ohne præjuditz der Alternativ, und deß beÿ erster vacanz dieses offiicÿ ein Subjectum catholischer Religion erkosen werd. Zu erwehlen sein.
Electus, Joh: Heinrich Leidecker Aug. Conf.
(p. 411) Sambstag d. 18. Novemb. 1724. – Joh: Heinrich Leidecker pt° Cautionis
Ober Kauffhauß Herrn laßen per me proponiren, Krafft § Zum Zehenden der Mackler Ordnunh de A° 1712. seÿe ein jeder Mackler obligirt für 500. thaler Caution zu stellen, Vmn nun dieser Verordnung nachzukommen, habe Johann Heinrich Leidecker der New erwöhlte Mackler H. Johann Daniel Koln, Med. Doctorem Zur Caution angegeben.
Herr Prætoris Regÿ Excellentz der hievor gehorsambste Nachricht gegeben worden, Vermeinten daß dieße Caution anstandig sein würde, Stehe also Zu MGh. ob Sie diesen Herrn Dr Kolben alß sufficient annehmen wollen. Erkandt, wird dieße Offerirte Caution als Sufficient angenommen.
N. Herrn Johann Daniel Koln hat Eod. die Caution beÿ den wohlverordneten Ober Kauffhauß Herren würcklich Versprochen, undt sich allda unterschrirben.
(p. 419) Sambstag d. 9. Decembr. 1724 – Johann Heinrich Leidecker der New erwöhlte Mackler wurde Herrn gelaßen vmb auff die Ordnung zu schwöhren. Jur.
Anne Salomé Kauffmann veuve de Jean Henri Leydecker meurt en 1757 en délaissant quatre filles célibataires. L’inventaire est dressé dans sa maison au Finckwiller. L’actif de la succession s’élève à 1406 livres, le passif à 158 livres.
1757 (14.5.), Not. Fické (6 E 41, 754) n° 83
Inventarium über Weiland der viel Ehren: und tugendbegabten frauen Annae Salome Leÿdeckerin gebohrner Kaufmännin, auch weil. T° herrn Joh: Heinrich Leÿdecker des gewesenen handelsmanns und letzmalen geschwornen Courtier, auch burgers alhier zu Straßburg seel: hinterlassener fraurn Wittib, nun auch seel. Verlassenschaft – nach ihrem den 26.ten Martÿ dieses laufenden 1757.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschafft auf freundliches Ansuchen und Begehren Jungfrauen Mariæ Salome, Jungfrauen Mariæ Elisabethæ, Jungfrauen Mariæ Magdalenæ und Jungfr. Catharinæ Dorotheæ Leÿdecker, aller vier der Verstorbenenn Frauen seel: mit ermelt ihrem verstorbenenn Eheherrn seel. ehelichen erzeugt und ab intestato verlaßener großjährigen Jungfer Töchter beÿständlichen S.T. Herrn Joh: Daniel Bauch des vornehmen Handelsmanns und E.E. Großen Raths dermaligen wohlverdienten beÿsitzers ordnungs mäßig ersucht und inventirt worden. – So beschehen Straßburg auf Sambstag den 14.ten Maji 1757.
In einer alhier zu Straßburg im Finckweiler gelegenen hieher eigenthümlich gehöriger behausung ist befunden worden als (…)
Eigenthum ane einer behaußung (…)
de dato 15.ten Martÿ 1746
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 53, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 9, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 300, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1000, Sa. Gülthen von liegende güther 38, Sa. Schuld 5, Summa summarum 1406 lb – Schulden 158 lb, Nach deren Abzug 1248 lb.
Anne Salomé Kauffmann assistée de son mari Jean Henri Leydecker cède sa part à Jean Daniel Kolb et à Esther Kauffmann sa sœur moyennant 825 livres.
1721 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 595 n° 487
(825) Fr. Anna Salome Leideckerin geb. Kauffmännin beÿständlich H. Johann Heinrich Leideckers ihres Eheliebsten
in gegensein H. Johann Daniel Kolben med. D. et Pract. und Frauen Ester geb. Kauffmännin
Ihren antheil ahne dreÿ unterschiedlichen kleinen häußern einer Scheur und Schopff sambt einem dabeÿ gelegenen gartten und garttenhäußlein wie auch der daselbst befindlichen erden: und andern gewächßen beneben allen zugehörden, weithen, rechten und gerechtigkeiten in der Krauttenau in dem sogenannten Schwaben ländlein, einseit neben der gastherberg zum großen hirschen theils, theils neben dem Voltzischen gartten anderseit neben dem Allmend oben auff Philipp Wunden den Strohschneider hinten auff Philipp Fiedel den Metzger unten auff das allmend, hievon und zwar specie von einer Eck: behausung ahm Schwaben: ländel gibt mann jährlichen hiesigen Stadt Pfenning Thurn 1 lb ane bodenzinß und dann dem Closter St. Johann zum grünen werth 4 ß jährlichen und ewigen zinnßes, die übrige antheiler schon (den käuffern) vorhin eigenthümlich zuständig – um 825 pfund
Les trois petites maisons sont décrites dans l’inventaire dressé en 1726 après la mort du docteur en médecine Jean Daniel Kolb.
Esther Kauffmann veuve de Jean Daniel Kolb loue pour 9 ans le jardin, le pavillon, la serre et les différentes plantes et arbres à Jean Strœhlin, ancien assesseur au Sénat et directeur du grenier à sel
1732 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 220-v
Fr. Esther geb. Kauffmännin weÿl. H. Johann Daniel Kolb gewesten Med. D. und Pract. und E.E. großen Raths alten beÿsitzers wittib mit beÿstand ihres schwagers und Curatoris H. Rathh. Johann Sebastian Kratz Chirurgi und ihres tochtermanns H. Johann Friedrich Wolff
in gegensein H. Johannes Ströhlin Exsenatoris und hießigen Saltzverwalthers
verlühen, Einen Gartten v: darin befindliches gartten häußlein gewächshauß und Keller sambt allen bodengewächs blumen zwieblen und Bäumen mit allen deßen begriffen, gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau in dem sogenannten Schwabenländel, ein: und anderseit neben verschiedenen der Fr: verlehnerin zugehörigen kleinen häußern zum theil theils Christian Allinger dem Blumen gärttner hinten theils auf Ducré dem Metzger ux. noe. theils auff die gastbehausung zum großen hirschen stoßend gelegen und theils mit einer Maur theils mit einer dielenwandt und häußern umbgeben – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend vom 1. hujus, um einen jährlichen Zinß nemlich 22 pfund
Esther Kauffmann veuve de Jean Daniel Kolb loue pour 9 ans le jardin et le pavillon au manant jardinier Pierre Joly et à sa femme Charlotte Doron
1737 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 209
Fr. Esther geb. Kauffmännin weÿl. H. Johann Daniel Kolb Med. D: und Pract: hinterlassenen wittib mit beÿstand ihres schwagers und Curatoris H. Rathh. Johann Sebastian Kratz Chirurgi
in gegensein Pierre Joly des garttemanns und hiesigen schirmers und Charlotte geb. Doron beÿständlich ihres schwähers Jean Joly auch gärttners
entlehnt, Einen gartten und darinn befindliches garttenhäußlein bestehend in einer stuben, kämmerlein, Kuchen und einer bühn und zweÿen kellern, ferner eine kammer oder Sommerhauß über dem Bronnen Mit allen in gedachten gartten befindlichen Blumen, zwiblen, boden gewächß und bäumen, welche letstere der entlehner außag nach sich auff 140 stück fruchtbar theils hohe theils Spalier: bäum belauffen, in der Vorstatt ahne Krauttenau in dem sogenannten Schwabenländel, ein und anderseit neben verschiedenen der Fr. verlehnerin zugehörigen kleinen häußern zum theil theils neben Christian Allinger des blumengärttners geschiedener ehefrau hinten theils auf H. Joseph Antoine Ducré des Metzgers ehevögtlichen weiß theils auff die gastbehausung zum großen hirsch stoßend, theils mit einer dielenwandt theils mit häußern theils mit einer maur umgeben – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend vom 8. fürwährenden Monats – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund
Les héritiers Kolb cèdent à leur sœur Marie Salomé Kolb femme du banquier Frédéric Wolff leurs parts paternelles (leurs deux tiers aux deux tiers qui revenaient à leur père) dans la grange.
1738 (26.7.), Not. Koch, dans Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 11) Joint au n° 183 du 25 mars 1726
Zuwißen seÿe hiemit, daß auff heut zu End gemeltes Datum, vor mir persönlich erschienen seÿe S.T. Herr Johann Daniel Kolb, J.U. Cand. und Wohlmeritirter Unter Secretarius Löbl. Statt Straßburg Pfenningthurns, wie auch S.T. Jungfrau Maria Dorothea Kolbin, so ohnbevögtiget, beÿständl. erstgedachten ihres herrn bruders ane Einem
und S.T. Frau Maria Salome Wolffin geb. Kolbin Herrn Friderich Wolff Vornehmen Banquier v. E.E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers allhier, Frau Eheliebstin, beÿständlich deßelben, An Andern Theil
Ihre ohnvertheilte zween dritte Theil ane Zween dritten Theilen Von und ane einer Scheur, von dero H. Vatter seel. hernachgedacht herrührend, samt dero begriffen, Weiten, Rechten und gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crautenau, in dem sogenandten Schwaben Ländlein, Vornen und Nebens auff das Allmend gegen dem Frantzösischen Hospital, anderseit neben einer behaußung, so noch in gemeine Erbschafft gehörig, und hinten auff ein Garten stoßend, so freÿ, leedig und eigen, und ist ane solcher gantzen Scheur S.T. Frauen Ester, gebohrner Kauffmännin, Weÿl. S.T. H. Johann Daniel Kolb gewesenen Med: Doct: et Pract: auch E.E. großen Rahts allhier beÿsitzers seel. nachgelaßener Fr. Wittib ein dritter Theil und obgedachten ihren Kindern, als sein H. Dr Kolben seel. Erben die übrige Zween dritte Theil vor unvertheilt gehörig – auff den Fuß der 750 Gulden – So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Samstag d. 26. Jul: 1738. – Matth. Koch, Nots.
Esther Kauffmann veuve de Jean Daniel Kolb loue pour 9 ans le jardin et le pavillon au manant jardinier François Leclerc et à sa femme Françoise Durcet
1745 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 n° 920-v
Fr. Esther geb.Kauffmänin weÿl. H. Johann Daniel Kolb gewesenen Med. Doct. und Practici wittib mit beÿstand ihres tochtermanns H. Friedrich Wolff E.E. großen Raths alten beÿsitzers
in gegensein François Le Clerc des schirmers und gartenmanns und Françoise geb. Durcet
entlehnt, einen garten und gartenhäußlein bestehend in einer stub, kämmerlein, kellers ferner eine Kammer oder sommerhauß über dem bronnen mit allen in gedachten garten befindlichen bäumen und übrigen gewächßen worüber unter denen partheÿen eine ordentliche specification errichtet werden soll, welcher garten in der Vorstatt Krautenau in dem sogenannten Schwabenländel, ein und anderseit neben veschiedenen der Fr. verlehnerin gehörigen kleinen häußern gelegen – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff am 8. auff nächst künfftigen monaths martÿ, um einen jährlichen Zinß nemlich 60 Gulden
Inventaire des apports d’un locataire, le tisserant en lin Jean Jacques Listenmann après son mariage avec Marie Madeleine Martzolff.
1761 (25.7.), Not. Haering (6 E 41, 1359) n° 146
Inventarium über des Ehrsamen und Bescheidenen Mr Joh: Jacob Listenmann Lwbrs. und der Ehren und tugendsamen Frau Mariä Magdalenä geb. Marzolffin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einender in die Ehe gebr. Nahrungen aufgerichtet A° 1761 – und sich in ihren den 24. Junÿ Jüngst angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich in ihrem den 15. solchen Monaths vor mir Not° aufgerichteten Eheberedung dritten Puncten freÿ eigen und unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in fernerem Gegensein Mr Johann Philipp Marzolph Lwbrs. und bs. alhier der Ehefr. eheleibl. bruders und hierzu insonderheit erbettenen beÿtsands Straßburg den 25. Julÿ 1761.
In einer allhier zu Straßburg im Schwabenländel gelegenen Fr: Dr Kolbin eigenthümbl. zuständigen dießorts Lehnungs weiße bewonenden behaußung befunden worden, Wie folgt
(sans Series rubricarum)
Les experts estiment les trois petites maisons à 450 livres et le jardin à 140 livres (somme reprise à l’inventaire dressé en 1729) lors de l’inventaire dressé en 1761 après la mort d’Esther Kauffmann.
Jean Daniel Kolb rachète les part de ses cohéritiers dans les deux petites maisons et le jardin au quartier des Souabes puis expose la propriété aux enchères
1762 (8.7.), Not. Haering (6 E 41, 1360) Joint au n° 157 du 29 octobre 1761
Vergleich und Abtheilung auch Erörterung Register Weÿl. der Hoch Edlen Viel Ehren und tugendsamen Frau Ester Kolbin geb. Kaufmännin längst weÿl. des hochEdlen und hochgelehrten H. Johann Daniel Kolb hocherfahrnen Med. Dris und berühmten practici hinterbliebenen fr: Wittib Verl.t – (f° 14.b) Abhandlung und Verlooßung der unvertheilt außgesetzten Immobilien – Nemlich weilen Es denen Interessenten nicht angenehm geweßen derhalben in eine Gemeinschaft zu bleiben, so haben Hr. Johann Daniel Kolb Obersecretarius hießiger Löbl. Stadt Pfenninghurn und H. Rathherr Johann Philipp Richßhoffer als Vogt der beeden Frauen Fr: Hartmannis und Fr: von Vittinghoff sich miteinand. dahien Verabredet,
(S. T. H. Johann Daniel Kolb)
daß sie die aus ihrer respe. Frau Mutter und Großmutter seel. Verlaßensch. unvertheilt gelaßene zweÿ Kleine Häußer, samt einem dabeÿ gelegenen Garthen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier in der Vorstadt Krautenau in dem sogenannten Schwabenländel einseit zum theil neben dem Allmend und zum theil neben Joh: bernhard Kamens Schuhemacher, H. Johannes dörffer Kieffer, Johann Conrad Denninger Fackelmacher, so dann H. Johann Friedrich Roßett sel. Wb. u. Erben, ander seit zum theil neben H. Venino geweßenen Specirers seel. Garten und zum theil neben H. Lorentz Klein Metzger hinten auf H. Acary Employé és Affaires du Roy Garten stoßend gelegen, so über ein Pfund Pfenning welches Löbl. Stadt Pfenning Thurn in Specie von der Eckbehaußung fallet und 4 ß welche der Commanderie St Johann zum grünen Wörth jährl. von dem Garten abzurichten sind (…), angeschlagen pro 1495 pfund, den 8. julÿ 1762
– Anno 1762, den 8. July auf Ansuchen S. T. H. Johann Daniel Kolb Obersecretarius hießiger Löbl. Stadt Pfenninghurn, wurden auf E. E. Zunftstub zur Latern ofentlich feÿl gebotten benandl. zweÿ Kleine Häußer, samt einem dabeÿ gelegenen Garthen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier in der Vorstadt Krautenau in dem sogenannten Schwabenländel einseit zum theil neben dem Allmend und zum theil neben Joh: bernhard Kamens Schuhemacher, H. Johannes dörffer Kieffer, Johann Conrad Denninger Fackelmacher, so dann H. Johann Friedrich Roßett sel. Wb. u. Erben, ander seit zum theil neben H. Venino geweßenen Specirers seel. Garten und zum theil neben H. Lorentz Klein Metzger hinten auf H. Acary Employé és Affaires du Roy Garten stoßend gelegen, so über 1 lb d welches Löbl. Stadt Pfenning Thurn in Specie von der Eckbehaußung fallet u. 4 ß welche der Commanderie St Johann zum grünen Wörth jährl. von dem Garten abzurichten sind
(an) hr Johann Georg Erhard Kunstgärtner 2990 lb
Secrétaire général à la tour aux Deniers, Jean Daniel Kolb vend à l’horticulteur Jean Georges Erhard et à Marguerite Salomé Streve deux petites maisons, un jardin et leurs dépendances moyennant 1 500 livres.
1762 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 234
H. Johann Daniel Kolb der Obersecretarius löbl: Stadt Pfenning Thurn
in gegensein Johann Georg Erhard des kunstgärtners und Margarethæ Salome geb. Strewe
zweÿ kleine häußer, einen garten und hoffstatt samt allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Krautenau ane dem sogenannten Schwabenländel, einseit zum theil neben dem Allmend zum theil neben Johann Bernhard Kammens dem schneider, Johann Dörffer dem kieffer, Johann Conrad Denninger dem fackelmacher und Roßetischen wittib und erben, anderseit zum theil neben den Veninoischen erben zum theil neben Lorentz Klein dem metzger, H. Acarie dem employé dans les affaires du roy garten – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lt von der Eckbehausung und der garten 4 ß der commanderie St Johann zum grünen wörth – als ein mütterlisches erbguth – um 1200 lb capitalien verhafftet, geschehen um 295 pfund
Fils du jardinier en chef du landgrave de Darmstadt, Jean Georges Ehret natif de Bessungen épouse en 1759 Marguerite Salomé Strevé, fille d’horticulteur : contrat de mariage, célébration
1759 (21.8), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 317
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenvest und Kunsterfahrnen Herrn Johann Georg Ehret, dem Ledigen Kunst: und blumengärthner von Beßun beÿ darmstatt gebürtig, Weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Johann Caspar Ehret, geweßenen hoch Fürstl. Landgraff darmstättischen Oberhoffgärthners mit auch Weÿland der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Catharina gebohrner Dornbergerin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Margaretha Salome Strevein, weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Christian Heinrich Streve, geweßenen Kunst: und blumengärthners auch burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Salome gebohrner Allingerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf dienstag den 21. Augusti Anno 1759 [unterzeichnet] Johann Georg Ehret als Hochzeiter, Margaretha Salome Strevein als hochzeiterin, Maria Salome Meÿerin als Mutter
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 373, n° 1387)
1759. Mittwoch d. 12. Septem. sind nach ordentlicher Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Erhard burger und Kunst: Gärtner alhier, H. Johann Caspar Erhards Hoch: Fürtsl. Heßen: Darnstättischen Hoff: und Lustgärtners zu Besungen hinterl. Ehl. Sohn Und Jungfer Margaretha Salome Strevein, weÿl. Heinrich Christian Streve gewesten Kunst: Gätrners und burgera allhier hinterlassene ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Ehrhart als Hochzeiter, Margaretha Salome Strewerin als hochzeiterin (i 378)
Jean Georges Erhard et Marguerite Salomé Streve hypothèquent la maison au profit du marchand Simon Zollickoffer
1769 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 282-v
Johann Georg Erhard der kunstgärtner und Margaretha Salome geb. Strebin mit beÿstand Johann Georg Kopp des nadlers und H. Johann Friedrich Saÿlers des practici beÿ löbl. Ammeister Audientz beede ihren nächsten
in gegensein H. Simon Zollickhoffer des handelsmanns – zur amelioration hernach verpfändeten behausung, 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Schwaben ländel einseit neben N. Krüg d. zimmermann anderseit neben H. Accarie dem kornmeister
Inventaire de séparation entre Jean Georges Ehret dit Erhard et Marguerite Salomé Streve. Ils ont eu quatre enfants et possèdent une maison et deux jardins, le tout à la Krutenau. Une fois les dettes soustraites, les biens du mari s’élèvent à 22 livres et ceux de la famme à 472 livres.
1787 (3.12.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 609) n° 591
Inventarium über das zwischen Johann Georg Ehret genannt Ehrhard, dem Kunst- und Blumen- Gärtner und Frau Marg: Sal: geb. Streve, beden geschied: Eheleuten und b. alh. Zu Straßburg abzusondernde Vermögen auffgerichtet in anno 1787
([in margine:] geb: zu Bessugen Darmst: Hrsch: d. 7. Aprilis 1737) Inventarium und Beschreibung alles desjenigen fahrenden und liegenden Vermögen, wie auch Schulden und Gegenschulden, so Joh: Georg Ehret gen: Ehrhard, der Kunst- u. Blumen- Gärtner, u. Fr. Margar: Salome geb. Streve, bede hiesige bürger u. kraft hies: löbl: Ehegerichts den letztverfloßenen 2. September erteilten bescheids zu Tisch u. Bett geschiedene Eheleute dermalen besitzen. Welches in deren, wie auch in des manns durch E. E. grosen Raht d. 26. November jüngsthin ernandten u. zween Tag darnach in Pflichten genommenen Curatoris, H, Michael Andreas Stierling, des Procuratoris vicarii, so dann in H. Phil. Jacob Kräutlern des Cancellariæ Adjuncti, als von der Frau hierzu erbetenen beistandts, Gegenwart
So geschehen in Straßburg in hienach inventirter, an dem so genannten Schwabenländel gelegenen Behausung auf Montag den dritten December in dem Jahr 1787.
Abschrift der zwischen bed. nunmehr geschiedenen Eheleuen d. 21. Aug: 1759 vor nun Weil. H. Not. Dinckel errichteten Eheberedung
(f° 11) Eigenthum an Häusern und Gärten – (T.) 10 C. N° 348 – Zb. fol. 808.b – Nämlich 3 kl. Häuser, Hoffstätte, Stallung zum theil m. i. dielenwand eingefasster /:ohngefähr ein Acker groser:/ Garten, alles an einander, m. all: der. Gebäud. Begriff. Weit. Rechten u. Gerechtigk. gelegen in hies: Vorstatt Krautenau hinder dem Stören Hof an der Enden letz oder so genannten Schwabenländel 1. S. neb. Johann Georg Kamenz dem Schuemacher, (-) Braun dem Hauslehrer, Joh. Conrad Denninger, dem Fackelmacher, u. Joh. Jb. Grün dem Apfelwirt, 2. S. zum theil Phil. Jb: Krieg, dem Zimmerm: und Johann Wetzel dem Hafner, zum teil neb: Joh. Phil. Steinbach, dem Metzger, hinten auf H. Rathh. Carl Debiez, d. vormal: Peruckenm: Garten, davon + (eigentlich Von dem Eckhaus) gibt man dem hies Pfgth. f. Marg. das ist d. 13. Julii ane Bodenzs. Zween Guld. und von dem Garten d. ritterl. St Johannes Ordens-Commanturei zum grünen Wört alljärl. f. Joh. 4 ß an Erblehenzins. Sonsten u. auser denen darauf haftend. Passivkap. sind solche Häuser u. Garten freu u. eigen, sofort durch (die Werckmeistere) laut deren Zu dies. Concept gelieferten Abschatzung zedels d. 5. dec. 1787. angeschlagen word. u. Zwar das Eckhäusl. neben dem Allmend, lincker Hand des Eingangs in d. Garten um 600 fl. das häuslein darneben vor 500 fl. haus u. Gebäude hinten im Garten um 1200 fl. der Garten hingegen, soviel nämlich d. Grund u. Boden betrift, ohne die darin befindlichen bäum und Gewächsen (…) vor 1000 fl. Wie dieser bezirk Von nun weil. H. Joh. Daniel Kolb d. gew. Ober-Secret° ged. Pfgth. erk. word. solches belehrt i. perg. teutsch in hies. CCst. anh. Ins. verseh. C.C.St. Kbr. v. 22. Julii 1762
(T.) It: ein ohngefähr anderthalben Ar. groser Garten mit dem darin stehend. Sommerhäuslein auch allen übrig. Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerecht: gelegen in vorberührtem Schwabenländel, 1. S. neb. dem Wall, 2. S.. neb. H. August Christian Gintzerott, dem Sattler, vornen f. d. Waisengarten, hinten f. Kilian Schönmann, des Metzgers Garten stosend, so ohne die darauf stehend. Passivkap. frei u. eigen, auch dh. vorgenanten H. Rathh. Schott in seinem bei diesem Concept liegend. Abschatzung Zedel d. 5. diesen Monats taxirt word. um 1200 fl. Darüber ist i. m. bedit. C.Stb fgedr. ins. bekt. perg. teutsch Kbr. v. 21. 7.br. 1772. vorh.
(F.) Nämlich die unvertheilte ½ an i. in Vorder- u. Hinter- haus, Hoffstatt, Hof, Stallung, Scheur u. Gärtl: besteh: beh: m. allen deren Gebäud. Begriffen, Weiten, Zugehörd. Rechten u. Gerechtigk. gelegen in hies. Vorstadt Krautenau gegen dem Narrenbronn über, 1. S. neb. Joseph Andreas Lint, dem Zimmermr, 2. S. neb. dem Butzengäßl. 1 Eck, hinten auff ged. Lint Ziehend, so über hienach eingetragenen Passiv Kap. u. die gewohnl beschwerd. frei u. eigen, sofort ohnnachteiliger massen hier um denj.. Preis angesetzt wird, um welchen sie d. 16. Maj 1786. bei mütterl. Verl.- Erörterung berechnet word. das ist um hieher 900 fl. Der übrige ½ teil solcher beh. gehört der Ehef. einbänd: bruder Joh. David Zocher, dem led. Kunstgärtner. Üb. d. g. Hs. meldet 1 m E. E. kl. Raths alh. anhg. Ins. bekr. perg. teutsch. Ganthkbr. v. 4. 8.br. 1753. in H. Rathh. Zochers Verwahrung befindlich. Dabei sollen 2 extr: aus Ghh: der XV. Feuergeschäft mem: v. 31. Junii1754 und 12. Maj 1760 üb. d. Erlaubnnus 2. Kuchen m. herd und Kaminschooß aufzubauen, so sich ab. dermalen ô. befund.
Folgt nun hiierauf die Beschreibung der vorhandenen Haab u. Güter an sich selbst. Des Manns unverändert vermoegen, Sa. hausraths 2 ß, Sa. Silbers 2 fl. Sa. Ergäntzung 230 fl. Summa summarum 233 fl. – Schulden 190 fl. Vorstand bei des Manns unver. vermoegen 43 fl.
Diesemnach wird der Frau unverändertes Gut beschrieben, Sa. Hausraths 99. Sa. silb: Geschmeids 11, Sa. goldenen Rings 15, Sa. Eigentuml. ½, an 1. beh: 900. Sa. Eigentuls an 1 Feld stück 312. der Mann vor Morgenb: 50 und anstatt hochzeitlicher Ehrenkleidung 50. Sa. Ergäntzung 425. Summa summarum 1864 fl. – Schulden 919. der Frau unv. Gut 945 fl.
Zuletzt wird die Errungenschaft verzeichnet, Sa. Hausrats 120 fl. Sa. Feld- und Handgeschirrs zur Gärtnerei 23, Sa. Bäum, Gewächs u. Waaren 583, Sa. Gartensaamens 157, Sa. Eigenthums an Häusern und Gärten 4500, Sa. Silbers 4. Sa. goldenen Geschmeids 5. Sa. Activschuld 84. Summa summarum 5484 fl – Schulden 5164 fl. (Nach deren Abzug) Errungenschaft 320 fl. Hievon gebühren dem Mann vor seinen halben theil 160, darzugelegt dein restirendes unverändertes Vermögen 43. Des Manns Vermoegen 203. fl.
Substitutions-Gut der Kinder. Nämlich der Frau vorgemelte Mutter hat in dem 9. Artickel ihres d. 9. 8.bris 1782 gestifteten den nämlichen Tag bei H. Not. Frantz Heinrich Dautel alhier gesetzmäsig hinterlegten u. d. 29. 8.bris 1785. ebenso eröfneten verschloßenen Testaments (…)
Substitutions-Gut der Frau (…) dem 12. Abschnitt ihres verschloß. Testaments verordnet insofern ihr eitziger Sohn dritter und letzter Ehe Joh: David Zocher auch Kunstgärtner (…)
der Kinder Patengeld, Marg: Salome welche den 21. dec. 1761 getauft, Johann Friedrich dem dermalen in burgund sich befindlichen Kunstgärtner welcher d. 27. mart. 1763 getauft, Philipp Jb. der auf der Wanderschaft sich befindlichen Schreinergesell so den 15. 8.br 1765 get., Johann Georg dem jetzo zu Illkirch sich aufhalt: Kunstgärtner den 7. aug. 1768 get.
(f° 7-v) Ergäntzung des Ehemanns abgneg. unv. Vermögens. Nach Anleitung des d. 15.8.br. 1759. dh. vorgenannten H. Not. Dinckel auffgerichteten Ehe-Inventariums
Abschrift der zwischen beden Eheleuten d. 21. aug. 1759 vor weÿl. H. Not. Dinckel errichteten Eheberedung (…)
Joints – Johann Georg Ehrhardt des Gärtners Efr. soll laut auf Löbl. Stadt Pfthurn befindlichen Stadtzinßbuchs fol. 514.a vom Platz ane der Fischmaur mit zween Körben alda feil zu haben Jahres auf den 1. Mart ane zinß 1 lb, T. Pfenningthurn
– Abschatzung vom 5. Decembre 1787. Auf begeren frau Margaretha Salome Ehrhardin gebohhrene strebin, verbeÿstandet mit Herr Philipp jagob greutler, ist Eine behausung im schwabenlendel gelegen, einseÿts neben Herr Steinbach dem Metzger, anderer seÿts neben Meister Wetzel und hinten auff Meister Löffler stoßend gelegen solche behausung bestehet in Einem gewex: haus, ferner in zweÿ stuben zweÿ Kuchen Ein schopff und Etliche Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller und brunen, ferner ist der garten mit Einer thielen wand mit steinernen und Höltzernen pfösten umgeben Vor und um Ein Tausend Zweÿ Hundert gulden
Der zweÿte begriff ist auch alhier in der statt strasburg im schwaben lendel gelegen, Ein seÿts neben dem allmend ander seÿts und hinten auf sich selbsten stosend gelegen solche behausung bestehet in dreÿ stuben dreÿ Kuchen Eine stallung und dreÿ Kammeren darüber ist der dachtstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremtes Kellerlein Vor und um Sechs Hundert gulden
(Laut des auf Löbl. Stadt Pfenningturn befindlichen Stadtzinßbuchs fol. 808.b solle Joh. Georg Erhardt vom Hauß und Garten in der Krautenau an der Enten Letz hinter dem Störenhoff Jahres auf Margarethä id est 13. Julii ane zinß 1 lb, T. Pfenningthurn)
Der dritte begriff ist auch alhier in der statt strasburg im schwabenländel gelegen ein seyts neben Herr grig dem zimmer Meister ander seÿts und Hinten auf sich selbsten stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Zweÿ stuben Zweÿ Kuchen und zweÿ Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Bau jnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtig Keit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und umn Fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner Wkmstr, Klotz Wkmstr
– Garten Abschatzung, Erstlich einen Garten im Schwabenländlein ohnfern dem frantzösischen hospital welcher ungefehr 1 Acker groß so viel nemlich den Grund und Boden betrifft die darinn befindlichen bäumen und Gewächs als ledig eigen dem wahren werth nach vor 1000 gulden
Und einen Garten so ungefähr anderthalben Acker groß samt den darinn befindlichen Sommer Hauß am Wall nechst des Stifts Weißen hauß und H. Günzerott des Statt Gärthen ebenfalls für ledig eigen und mit ausnahm der darinn befindlichen bäum, Reben und Gewächs, 1200 gulden, d. 5. dec. 1787, diebold Schott
– Abschatzung der bäum und Gewächs, Waaren Saamens und handgeschirrs
Erörterung, dem Mann – den ohngefähr anderthalb Acker grosen Garten mit dem darin befindlichen Sommerhäuslein m. allen übrigen deren, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in hies. in der Vorstadt Krautenau an der Enden letz oder so genannten Schwabenländel (…) 1200 fl
Alles übrige, so dann vorzüglich in dreÿ kleinen häusern (…) in Schwabenländel hinter den Störenhof (…) wird der Fr. überlassen d. 26. apr. 1788
Inventaire dressé après la mort de Marguerite Salomé Strevé, femme de Jean Georges Ehret dit Erhart à laquelle ont été attribués les immeubles suite à l’inventaire de séparation. L’actif de la succession s’élève à 5213 florins, le passif à 4856 florins. Des annexes donnent plusieurs listes de locataires.
1790 (20.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 612) n° 657
Inventarium über Weiland Fraun Marg: Sal: Ehretin genannt Erhartin geb. Streve, des Joh. Georg Ehret gen: Erhart, Kunst- u. Blumen-gärtner auch b: alhier zu Straßburg gewesener geschiedener Ehegattin, Vermögens-Nachlt., aufgerichtet A° 1790 – zu Tisch und Bett geschiedene Ehegattin nach ihrem den letztverfloßenen 30. März aus dießer Welt genommenen Tödlichen Abschied verlaßen hat. (…) in Straßburg in hienachinventirter an dem Schwabenländel gelegener Sterbbehausung auf dienstag den 20. Aprill vormittag in dem Jahr 1790.
Benennung der beneficialerben. Solche sind mit ihr: Eing: ged: Ehem: erz. KK. namentl. 1. Jfr Marg: Sal: mehrjährig Mit beihilfe H. Lt. Joh: Georg Albert, Advocati und Notarii alhier ([in margine] get. 21.Xbr 1761), 2. Joh. Friderich der dermal in London sich befindliche Volljährige ledige Kunstgärtner, deßen Nutzen Joh. Daniel Häß, der hies. burger und Wellenhändler, als Curator und sein Rathgeber hr. Joh: Frid. Seÿler der Stadtrichter u. b. dahier, hiebei besorgte (get. 27. mart. 1763), 3. Phil. Jac: led: Schreinergesell, anwesend ([get. 15.8br 1765) 4. Joh: Georg, lediger Kunstgärtner annoch mit H. Joh: Karl Seÿler den hies: b. u. Ballmeister, verbeiständet, zugegen (get. 7. aug. 1768), dieser bed. nur nach hiesige Stadtrechten großjähriger Söhne in Pflichten genommener Vogt ist obiger Häß.
Hausrath 231 fl, Feld- u Hand- geschirrs 30 fl, silber. Geschmeids 14 fl, bäum, Gewächse und Waaren 174 fl, Gartensaamen 149 fl, gold. rings 17 fl, häusern und Garten 4200 fl, Eigenthum an 1. Feldstuck 300 fl, Activa 94 fl, Summa summarum 5213 fl. – Schulden 4856 fl, Nach deren abzug 356 fl – Stall summ 356 fl.
(f° 3) Eigentum an Häusern und Garten. (X C N° 348 bis 350) Nämlich 3 kl. Häuser, Hoffstätt, Stallung u. bronn u. 1. zum Teil m. i. dielenwand ohng. ein Ar. grosen Garten Alles an einand. m. all: der. Gebäud. begriffen, Weiten, Rechten u. Gerechtigk: gelegen in hies. Vorstatt Krautenau hinder dem Störenhof an der Endenletz oder so in dem genannten Schwabenländel ,1. S. neb. Joh. Georg Kamenz dem Schumacher, Holler dem Altgewänder, Joh. Konrad Denninger, dem Fackelmacher, u. Johann Jacob Grün dem Apfelwirt, 2. S zum Teil neben Phil. Jb: Krieg dem Zimmermr: u. Joh: Wetzel, dem Hafner zum Teil neb: Joh. Philipp Steinbach dem Metzger, hinten Georg Friedrich Raÿger den buchbinder stoßend.
([in margine:] Zb. fol. 808.b) Von dem Eckhs. gibt man dem hiesigen Pfgt. jährl. f. Marg d. ist d. 13. Julius an Bodenzinß 2 fl. und v. dem Garten in die ritterl. St Johannis-Ordens Kommanturei Zum grünen Wört alh. jährl. f. Johannnis des Täuf. 4 ß an Erblehenzs. Sonsten u. auser denen darf. haftend. Passivkap: sind solche Häuser u. Garten eigen, sofort die Gebäude s. hogstätten durch (die Werckmeistere) d. 5. dec. 1787 bei vorberührter Absonderungs-Inventur angeschlagen worden u. zwar das Eckhäusl. neb. dem Allmend linck. Hand des Eingangs in d. Garten um 600 fl, das Häusl. darneben vor 500 fl, Haus u. Gebäude hinten im Garten um 1200 fl, der Garten hingegen nämlich d. Grund u. Bod. betrift, ohne die darin befindlichen bäum u. Gewächse auch damal dh. H. Rathh. Diebold Schott d. beeid. Inventierschätzer vor 1000 fl. Wie dieser bezirk von nun Weil. H. Johann Daniel Kolb d gew. Ober-Secr. des Pfgth. erk. word. solches belehrt i. m. hies. C.C.St. anh. Ins. verw: perg. teutsch. Kbr. v. 22. Jul. 1762: das hieort. Eigenthum ab. die Erörterung obenangef. Vermögen Absonderung v. 26. Aprill 1788
(f° 3-v) (X C N° 370) It: die unvertheilte ½ an I. in Vorder u. Hinter-hs., Hofstatt, Hof, Stallung, Scheur u. Gärtl: best: beh: m. allen der: Gebäud. Begriffen, Weit:, Zugehörd. Recht. u. Gerechtigk. geleg. in gedacht: Krautenau geg. dem Narrenbronn über 1. S neben Joseph Andreas Lint, dem Zimmermr. 2. S neb. dem Butzengäßl. I Eck, hinten auf ged. Lint ziehend, so üb. hienach eingetr. Passivkap: u. die gewohnl. beschwerd frei u. eigen, sofort ohnnachteil mass. hier um denj. Preis angesetzt wird, um welchen sie d. 16. Mai 1786 bei der dh. H. Not. Joh. Daniel Stöber vorgenom: Zocherschen mütterl: Verlt. Erörterung berechnet word. das ist hieher um 900 fl. Der übrige ½ Teil solch. beh. gehört der Erb-lass: einbändigen Bruder Joh. David Zocher, Kunstgärtner in Harlem. Üb. d. g. Hs. meldet I. m. E. E. kl. Raths alh. anhg. Ins. bekr. perg. teutsch Ganthkbr. v. 4. 8.br 1753 in H. Joh. David Zocher, des Kunstgärtners u. Stiefvaters Verwahrung befindlich. Dabei sollen 2. extr: aus der vormal: Hh. XV Feuergeschäft Memor: v. 31. Jun: 1754 u. 12. Mai 1760 üb. die Erlaubnnus 2. Küchen m. Herd u. Kaminschoos aufzubauen, vorh. seÿn, so sich ab. dermalen ô. befund.
Copia Codicilli – persönlich erschienen Frau Margaretha Salome Erhardin gebohrne Strebe, Johann Georg Erhard des Gärtners und burgers alhier geschiedene Ehefrau, als welche uns hat zu sich berufen laßen und die wie in ihrer gewohnlichen Wohnstube zwar kranck im Bette liegend jedoch aber Von verleÿhung göttlicher Gnade annoch bei guten Sinnen und richtiger Vernunft angetroffen (…) So geschehen alhier zu Straßburg in ihr der Comparentin eigenthümlichen behausung im sogenannten Schwabenländel gelegenen N° 21 und in deren darinn befindlichen Wohnstuben im ersten Stockwerck, so mit den Fenstern auf ihren daran gelegenen Garten das Aussehen hat (…) auf Montag den 29. tag des Monats Märtz Nachmittag zwischen dreÿ vier und fünff Uhr und in seinem ohnunverbrochenen Fortgang, im Jahr 1790 [unterzeichnet] Joh: Georg Albert Notarius
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narren bronnen Ein gegangenen hauß Zinßen von johann bis Michelis 29. sept. 1789 – Fr. beÿin Schneitterin wittib 6 fl, Madis huck Melcker 12, Lorentz adeloff weber 9, Loudiwig bergermer schuldig Johanne mit dem Michelis zinß 5, H. Baÿer 4 wochen in dem lehre wohnung gewohnet vor 1 fl. 8, Lorentz Adeloff weber 9 fl, frau hertzoin wittfrau verbleiben 3 fl, H. bauman Metziger 7, H. Georg Humser 6 fl, H. Grün zahlt auf johane vors jahr suma 47 fl. d, 1. nov. 1789
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narren bronnen Ein gegangenen hauß Zinßen von Michelis bis Weÿnachten den 25. Decembr. 1790, – frau beÿin wüttfrau 6, Madas huck melcker 12, Lörgermer Weber 6, Lorentz adeloff weber 9, Gebhardin wüffrau 9, H bauman Metziger 7, Herr Georg humser 6, Suma 49 fl
(Joint) Abrechnug. die von der behausung beÿm Narren bronnen Ein gegangenen hauß Zinßen von Johann bis Michelis d. 29. sept. 1790 – frau beÿin wüttfrau 6, Madis huck melcker 12, Lörgermer 6, gebhardin wittfrau 3, H Bauman Metziger 7, H. Georg humser 6, H grüner Mehl man 5, Summa 54 fl. Straßburg d. 11. nov. 1791
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Naren bronnen Ein geganer hauß zinßen von Frauentag bis Johanne d. 24. junÿ 1790 – Fr. beÿin Schneitterin wittib 6 fl, Madis huck Melcker 12, Lorentz adeloff weber 9, Loudiwig bergermer schuldig 19 fl 5 s, Lörger weber 6, frau hertzoin wittib 3, H. bauman Metziger 7, H Georg humser Taback arbeitter 6, H. grüner Melmann 5, H. grün gastgeber zum hertze jährlich scheuer zinß 16, summa 70 fl, d. 8. sept. 1790
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narrennen bronnen Ein geganne zinß von Michelis bis weÿnachten d. 25. dec. 1789 – Fr. beÿrin Schneitterin wittfrau 6 fl, Madis huck Melcker 12, Lorentz adeloff weber 9, Loudiwig bergermer schuldig Michelis zinß und weÿnachten zinß 11 fi, frau hertzoin wittib Michel zinß schuldig heut dato beÿte bezalt 6, H. bauman Metziger 7, H. Georg Humser 6 fl, H. Grün zahlt Johane dem gantzen zinß. Summa 46, d. 2. Januarÿ 1790
(Joint) Verzeichniß der Jenigen glasser Arbeit so in den blauenhoff gemacht hab, [unterzeichnet] Frantz Jacob Ring glaßer Mr
(Joint) Abrechnug. die von der behausung beÿm Narren bronnen Ein gegangenen haus Zinßen von frauen tag bis Johannis d 24. junÿ 1791 – Frau baÿin Schneitterin wittfrau 6 fl, Johann Jacob Kiehl Melcker 12 fl, Lörgermer weber 6, Lorentz adeloff weber 9, gebhardin wittfrau restirt 3 fl. und vorhin 2 fl, H: Bauman metziger 7, H: georg hunser 6, NB. Grun Meelm. 5 fl, berger 22 fl. und bühner 16 fl. fehlen – Straßburg den 15. Julius 1791
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narren bronnen Ein gegangenen hauß zinßen von weÿnachten bis den frauentag d. 25. mart. 1791 –
frau beÿin wüttfrau 6, Madias huck melcker 12, Lörgermer Weber 6, Lorentz adeloff weber 9, gebhardin wüffrau 1 fl. empfangen restirt 2, H bauman Metziger 7, H Georg hunser 6 suma 47 fl, Straßburg d. 10 abrill 1791
Abschrifft, d. 29. mart. jüngst vor obigem H. Not. Albert mündlich ausgesprochenen Verordnung (…)
Jean Georges Erhard rachète les parts de ses cohéritiers et devient seul propriétaire des deux petites maisons et du jardin.
1792 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 666 f° 191 enreg. 14.3. F° –
Fr. Margaretha Salome geb. Erhardin Hubert Joseph Faille des kunstgärtners Ehefrau, Johann David Zocher der kunstgärtner als curator Johann Friedrich Erhard des von hier abwesenden großjährigen kunstgärtners, Philipp Jacob Ehret der schreiner meister
in gegensein H. Johann Carl Seÿler des ballmeisters als geordneten curatoris Johann Georg Erhard des kunstgärtners – nach dreÿ maliger versteigerung
¾ theil vor unvertheilt von und ane einer behausung zwo nebeneinander gelegenen behausungen, hoffstatt, bronnen und garten nebst dem in letzter stehenden kleinen häußlein sambt allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Krautenau im Schwabenländlein oder sogenannten Entenloch, einseit neben Kammentz dem schuhmacher, N. Holler dem frippier, Denninger dem schuhmacher, H. Jacob Grün dem gastgeber, Raiger dem buchbinder und Keller dem melcker, anderseit neben Mr Jacob Krieg dem zimmermann, hinten auf H. Steinbach, N. Löffler beeden metzger, N. Wetzel den tabackbinder, mit N° 21 bezeichnet, wobeÿ sothanes haus auch zum theil ein eck am Kolbengäßel ausmacht, hinten am verstörten hoff neben H. Krieg ausmacht, davon gibt man der gemeinde hiesiger statt 4 livres und von dem eckhaus und garten der commenthureÿ St Johann zum grünen wörth 4 s – als ein von ihrer mutter weil. Fr. Margaretha Salome geb. Streve Johann Georg Erhard des kunstgärtners Ehefrau ererbtes guth – um 2250 gulden capitalien verhafftet, geschehen um 232 gulden
L’horticulteur Jean Georges Erhard épouse en 1791 Anne Marie Schwing fille d’un jardinier de la Robertsau : contrat de mariage, célébration
1791 (10. 8.br), Not. Zimmer (Georges Frédéric, 6 E 41, 1493) n° 18
(Eheberedung) persönlich erschienen Johann Georg Erhard der ledige Kunstgärtner allhier Johann Georg Erhard des Gärtners mit weiland Fraun Margaretha Salome gebohrner Strebin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter an einem
So dann Jungfrau Anna Maria Schwingin, Johann Jacob Schwing des Ackersmanns in Ruprechts: au mit Fraun Anna Maria gebohrner Walterin ehelich erzeugte Tochter als braut ane dem andern theil – den 10. Octobris 1791 [unterzeichnet] Jean Gorge Erhart, Anna Maria Schwingin
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 137, n° 61)
Im Jahr Christi 1791 den 19. Octobris sind (…) copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Ehrhardt der ledige Kunstgärtner und burger allhier weiland Johann Georg Ehrhardts Kunstgärtners und burgers allhier und weiland Frau Margaretha Salome gebohrner Strebin ehelicher Sohn und Jungfer Anna Maria Schwingin aus der Ruprechtsau Johann Jacob Schwing ackersmanns daselbst und fraw Annä Mariä gebohrner Walterin eheliche tochter, der hochzeiter ist 25. die hochzeiterin 24 Jahr alt. Als Zeugen haben unterschrieben Herr Johann David Zocher als Stiefvatter und Pfetter des hochzeiters(…) – [unterzeichnet] Johann Georg Erhart als Hochzeiter, Anna Maria Schwingin Als Hochzeiterin (i 128)